Découvrir
Éditorial
« Rencontres ashkénazes-séfarades ». Ce nouveau dossier ambitionne d’interroger la frontière qui distingue traditionnellement dans le judaïsme deux groupes selon l’origine géographique : ceux qui sont originaires des pays allemands et, par extension de l’Est européen, et ceux qui font remonter leurs racines à l’Espagne et, par extension, aux Juifs d’Orient. Qu’en est-il en France ? Pour se borner aux temps modernes et contemporains, on sait comment les Juifs, présents seulement sur les confins franco-germaniques et dans le Comtat à la fin du xve siècle, ont reçu avec une bonne volonté variable des apports successifs venus d’« ailleurs ». Pourtant, le fameux distinguo a persisté à courir à travers la marqueterie toujours plus complexe des spécificités géographiques, linguistiques, religieuses, culturelles, et des conditions économiques des uns et des autres, au prix évidemment d’une définition élargie des groupes ashkénaze et séfarade originels, et ce, quels que soient leurs différends internes : à la fin du xixe et au xxe siècle, les Juifs alsaciens et lorrains sont rejoints, côté ashkénaze, par les immigrés d’Europe centrale et orientale ; outre les Comtadins et les « Portugais », le camp séfarade inclut ensuite les Juifs ottomans et surtout nord-africains, en un nombre tel, d’ailleurs, que le rapport quantitatif entre les deux groupes s’est trouvé radicalement inversé dans les années 1960. D’éternels minoritaires sur le sol français, les séfarades sont alors devenus majoritaires, et de loin.
Tout cela est bien connu. On ne s’attardera pas, pour la même raison, sur le fait qu’à cette frontière, aussi peu « naturelle » que n’importe quelle autre frontière, et éminemment construite au contraire, s’est largement superposée une hiérarchie de valeur et de prestige. À l’ancienne condescendance ashkénaze (en voie de disparition ?) répond, côté séfarade, une susceptibilité toujours vive. Notre intention ici a plutôt été d’observer, et surtout d’un point de vue séfarade, les rapports imaginaires et réels (pas forcément déplaisants) entretenus par les deux groupes et les notions, forcément liées l’une à l’autre, d’identité ashkénaze et d’identité séfarade dans le contexte de la France métropolitaine. Peut-on conclure, aujourd’hui, à une simple survivance d’ordre folklorique ou la différenciation reste-t-elle opératoire ? L’enquête, encore à son début, s’avère passionnante.
Cette livraison offre aussi les contributions de deux jeunes chercheurs de talent, Romain Dupré et Martin Quenehen : respectivement, une précieuse présentation des archives (privées) de l’Association des Juifs d’origine polonaise de Nancy et un article traitant de la représentation des Juifs dans l’œuvre de Grégoire de Tours, incursion dans une époque médiévale trop peu souvent abordée dans la revue. Ce dernier papier comportera d’ailleurs une suite. On découvre enfin les parcours d’André Blumel et d’André Neher à travers des notices biographiques nourries et denses que méritent ces deux éminentes personnalités. Et bien entendu, nos rubriques « Lectures » et « Informations » sont, comme toujours, présentes au rendez-vous.
C.Nicault
Sommaire
Dossier : Rencontres Ashkénazes-Séfarades
Introduction, par Yann Scioldo Zürcher
Pas de résumé disponible pour l’instant.
L’image des Juifs séférades en France au XIXe siècle, par Ruth Tolédano-Attias
Le paradigme séfarade élaboré à partir du mythe de « l’Age d’or médiéval espagnol » est aussi le paradigme d’une rencontre virtuelle entre ces deux principaux segments de la Judaïcité. Si les historiens juifs français au XIX° siècle ont reconduit le mythe de la supériorité séfarade, ils n’en n’évoquent pas pour autant l’existence des Juifs vivant dans les pays arabo-musulmans. C’est après l’Affaire de Damas (1840) que la presse juive française rend compte, au moment de la conquête coloniale, de la rencontre entre les Juifs d’Algérie et les Juifs de France. Elle dit la supériorité des Juifs de l’Europe occidentale par rapport à ceux des pays musulmans que l’on cherche alors à régénérer par les « bienfaits de la civilisation occidentale ». L’inversion du paradigme séfarade se repère dans le rejet du rabbinisme, obscurantiste et ignorant, qui ne désigne plus les rabbins traditionnels d’Europe mais bien ceux séfarades/orientaux, et les stigmatisent au nom d’un orient désormais perçu comme prétendument arriéré et immobiliste. Un grand nombre de textes traduit le statut d’infériorité dans lequel les Juifs d’Europe de l’Ouest relèguent désormais les Juifs des pays musulmans.
/ Sephardic Jews in France during the 19th century
The Sephardic paradigm elaborated in the myth of the “Golden Age in medieval Spain” is also the paradigm of the virtual encounter between the two principal Diasporas of Jews. Nineteenth-century French Jewish historians perpetuated the myth about Sephardic superiority; however, they did not reference Jews living in Arab-Muslim countries. After the Damas Affair in 1840, the French Jewish press evoked the interactions between Algerian Jews and French Jews during the colonial conquest. These newspapers asserted the superiority of Western European Jews over those from Muslim countries because of the « benefits of Western civilization ». The reversal of the Sephardic paradigm is located in the rejection of « rabbinism ». This belief, previously attributed to European rabbis, was mapped onto Sephardic rabbis who were stigmatized because of the supposed immobility and backwardness of the Orient. Therefore, at that time, a large number of texts referred to European Jews’ perceptions about the inferiority of Jews from Muslim countries.
A l’origine de la tradition séfarade à Paris : Les Juifs de rite portugais aux XVIIIe et XIXe siècles, par Philippe Landau
Depuis le milieu du XVIIIe siècle, les Juifs de rite portugais, originaires de Bordeaux et de Saint-Esprit (Bayonne), sont installés à Paris. Malgré les restrictions imposées par l’Ancien Régime, leur nombre ne cesse de croître et dès 1770, un petit oratoire est fondé dans le quartier de l’Odéon. Minoritaires puisqu’ils ne représentent que 10 % de la communauté, ils forment un groupe distinct, avec ses traditions et valeurs héritées du monde séfarade. Aussi, ils veillent à préserver leur identité face à leurs coreligionnaires ashkénazes, ce qui explique les nombreuses tensions avec l’institution consistoriale au XIXe siècle. Soucieux de conserver leur indépendance, ils fondent une Société civile pour édifier une synagogue de rite sephardi. De nombreux bienfaiteurs du pourtour méditerranéen soutiennent le projet et, en 1877, le temple Buffault est inauguré. Depuis, même si les Portugais ont disparu, leur tradition se perpétue toujours en ce temple.
/ The beginnings of the Sephardic tradition in Paris : Jews belonging to the Portuguese rite in the 18th and 19th centuries
Since the years 1750, Jews belonging to the Portuguese rite and coming from Bordeaux and Saint-Esprit (Bayonne) settled in Paris. In spite of the restrictive measures set by the Ancient Regime, they become more and more numerous, and as early as 1770, a small oratory was founded in the Odeon quarter. They were a minority since they made up 10 % of the community, and they were a separate group with its own traditions and values inherited from the Sephardic world. That is why they saw to it that their identity be preserved facing their Ashkenazi coreligionists, and this explains the numerous tensions with the Consistory during the 19th century. Aiming at the maintaining of their independancy, they created a civil society in order to build a synagogue belonging to the Sephardic rite. Many benefactors from the Mediterranean surroundings agree with this project, and in 1877, the Buffault temple was opened. Since that time, even if there are no more Portuguese Jews, their traditions are still maintained in this synagogue.
Récits de migration, récits de persécution. La « petite Turquie » entre mémoire et fiction, par Annie Benveniste
Cet article analyse les processus de construction de la mémoire de l’immigration par une population juive séfarade venue de l’Empire ottoman et victime des persécutions de la dernière guerre. Cette mémoire se caractérise par la difficulté des survivants à donner une quelconque importance aux souvenirs du pays d’origine de la migration et aux premiers temps de l’installation dans le quartier de la Roquette à Paris. Le récit de leurs parcours se raconte donc comme un voyage d’aventure entrepris de façon individuelle. Mais cette tonalité du récit renvoie à la façon dont les commerçants, nombreux parmi les juifs orientaux, sont caractérisés, comme des aventuriers. L’article rappelle d’abord les modes de construction du territoire communautaire et commerçant dans l’espace du 11è arrondissement, tels qu’on peut les lire dans les archives disponibles. Puis, il rend compte du déni, par les survivants, de leur passé ottoman et de ses traces dans l’immigration.
/ Migration narration, persecution narration, the Parisian district the « petite Turquie », between memory and fiction
This article tries to analyse how a Sephardic population coming from the Ottoman Empire and living the Nazi Occupation in France is constructing the memory of its immigration. Survivors have difficulty to give interest to their memories of the country of origin and of the first moments of their installation in the Parisian district called “La Roquette”. The narrative of their route is told as if it was an individual journey. But this mode of story telling reminds us of the way businessmen, who are numerous among Oriental Jews, are characterized as adventurous men. The article shows, first, through available archives, how the community and business territory was constructed in the Parisian district. Then, it analyses the denial, from the part of the survivors, of their Ottoman past and of its traces during the immigration period.
L’Ecole Gilbert Bloch : témoignage sur un lieu de rencontre entre jeunes ashkénazes et séfarades dans la France d’après-guerre, par Lucien Gilles Benguigui
Cet article décrit un cas particulier de rencontre entre Ashkénazes et Séfarades en France métropolitaine, après la Seconde Guerre mondiale : l’école Gilbert Bloch, et sa société d’anciens élèves. Fondée en 1946 par les Éclaireurs israélites de France afin de former les cadres des mouvements de jeunesse juive francophones, l’établissement a reçu en nombre égal de jeunes ashkénazes et de jeunes séfarades. L’entente semble y avoir été complète comme le prouvent les nombreux mariages « intercommunautaires ». On propose ici quelques éléments permettant de comprendre ce phénomène assez peu fréquent.
/ The Gilbert Bloch School: account of a meeting spot for Sephardic and Ashkenazi youth in France after the War
This article examines a rather unique encounter between Ashkenazi and Sephardic Jews in metropolitan France after the Second World War: The “École Gilbert Bloch” and its alumni society. Founded in 1946 by les Éclaireurs Israélites de France, the school trained leaders of Jewish francophone youth movements, enrolling equal numbers of young Ashkenazim and Sephardic. Relations between the two Diasporas appear to have been close, as evidenced by the number of “intercommunal” marriages. This article offers some insights into this rather singular phenomenon.
L’immigration des Juifs d’Algérie en France métropolitaine. L’occasion pour les Juifs français de recouvrer leur indépendance face au judaïsme américain ? Par Laura Hobson Faure
L’article explore les relations entre les judaïsmes français et américain lorsque les Juifs d’Algérie affluent en France à l’été 1962, un moment clé dans la « séfaradisation » de la vie juive en France. Il étudie la relation entre l’American Joint Distribution Committee (JDC), la principale organisation philanthropique américaine, et le Fonds Social Juif Unifié (FSJU), une institution française fondée par le JDC en 1949 pour réunir et distribuer les fonds entre les organisations juives françaises. Contrairement aux analyses précédentes, cet article montre que l’accueil des Juifs d’Algérie en France n’a pas été une pure et simple affaire française, gérée de concert par l’Etat et la population juive, mais le fruit d’une collaboration internationale incluant des acteurs américains et français. De fait, l’influence du JDC sur la vie juive en France, profonde dans les années d’après-guerre, était encore importante au début des années 1960 au point de vue financier comme politique. Au printemps 1962, le FSJU a critiqué publiquement le JDC, ce qui conduit à un conflit apparemment négligeable. Pourtant, la « rébellion » du FSJU intervient pendant la crise algérienne, ce qui offre à la jeune organisation française l’occasion de prouver qu’elle était capable de faire face à une situation d’urgence. Ainsi la crise algérienne n’a-t-elle pas seulement renouvelé la vie juive dans la France d’après la Shoah d’un point de vue spirituel et démographique : elle a sonné pour le pour la vie juive en France, celle d’une plus grande indépendance.
/ The immigration of the Jews from Algeria to France. An opportunity for the French Jews to regain their independancy facing the American Judaïsm?
This article seeks to deepen our understanding of the relations between American and French Jewry as Algerian Jews fled to France in the summer of 1962, a key moment in the “sephardization” of French Jewish life. It studies the relationship between the American Joint Distribution Committee (JDC), the major American philanthropic organization, and the Fonds Social Juif Unifié, a French institution that had been established by the JDC in 1949 to collect and distribute funds to French Jewish organizations. Contrary to previous analyses, this article shows that the reception of Algerian Jewry in France was not a strictly French affair, between the State and its Jewish population, but instead a transnational collaboration, involving both American and French actors. Indeed, the JDC’s deep-seated influence in French Jewish life in the years following the Shoah was still being felt in France in the early 1960s, both from a financial and political point of view. In the spring of 1962, the FSJU publicly criticized the JDC, leading to a conflict of seemingly minor significance. Nonetheless, the “rebellion” of the FSJU occurred during the Algerian crisis, providing the young French organization with an opportunity to prove itself capable of managing an emergency situation. The Algerian crisis thus not only renewed French Jewish life after the Shoah from a spiritual and demographic point of view: it provided a “coming-of-age” experience for the FSJU, and greater independence for French Jewish life.
Se marier à la synagogue des Tournelles. Approche sociodémographique du mariage séfarade en France postcoloniale, 1954-1970, par Yann Scioldo-Zürcher
Cet article analyse les cérémonies matrimoniales qui se sont déroulées à la synagogue des Tournelles, à Paris. Cette dernière a été affiliée au rite séfarade constantinois en 1958, au moment où l’immigration des Juifs Nord-africains devenait massive. L’analyse de ketoubot (contrats religieux de mariage) et des dossiers de préparation au mariage établis par l’administration consistoriale permet une approche originale. Elle montre notamment, en situation migratoire, les trajectoires de toute une jeunesse nord-africaine et par l’étude de l’endogamie géographique, les rythmes de la construction de l’identité séfarade dans la France métropolitaine.
/ Getting married at the Parisian Tournelles synagogue, socio-demographic approach of the Sephardic wedding in postcolonial France, 1954-1970
Sephardic wedding in postcolonial France, 1954-1970, by Yann Scioldo-Zürcher This article is questioning the wedding ceremonies that took place in the Parisian synagogue located in the Tournelles Street. This one was affiliated to the Sephardic rite from the Algerian town of Constantine in 1958, when the migrations of the North African Jews increased. The analyze of documents like Ketoubot (religious wedding contracts) and documents preparing the ceremony established by the Consistoire administration allows an original approach. It shows in particular the migratory trajectories of the North African Jews youth, the geographical endogamy and the construction of the new Sephardic identity in metropolitan France.
Les lieux de la revitalisation du judaïsme aujourd’hui. Vers un brouillage des frontières entre Ashkénazes et Séfarades ?, par Lucine Endelstein
Cet article interroge la pertinence de la dichotomie entre ashkénazes et séfarades héritée des vagues migratoires successives, qui semble parfois atténuée par les transformations des pratiques religieuses contemporaines. Il s’attache aux rencontres entre ashkénazes et séfarades dans un nouvel haut-lieu du judaïsme orthodoxe français, le 19e arrondissement de Paris, et plus particulièrement dans les lieux de culte, les écoles juives et les commerces cachers. Si l’identification à l’un ou l’autre groupe persiste, la référence aux cultures d’origine dans les nouveaux lieux de revitalisation du judaïsme semble souvent passer au second plan. On y observe des phénomènes de mobilité dans les parcours religieux individuels, l’adoption de pratiques ashkénazes par des séfarades, mais aussi l’adoption de pratiques culturelles de la société environnante. Les recompositions identitaires qui résultent du choix de l’orthodoxie font émerger des communautés nouvelles fondées sur la réinvention du sentiment d’appartenance, où le critère religieux tend à occuper plus de place que l’origine migratoire, et contribue à dépasser les catégories ashkénazes et séfarades.
/ Spots where Judaïsm gains renewed forces today : Blurring of the borders between ashkenazi and Sephardic Jews?
This article is questioning the relevance of the dichotomy between Ashkenazi and Sephardic people in a context of a long time migrations, and which is somehow attenuated by transformations of the contemporary religious practices. It focuses on interactions between the Ashkenazi and Sephardic people in the 19th Parisian arrondissement, new high place of the French Orthodox Judaism, and especially in the religious places as Jewish schools and casher shops. If identification to one group or to one other is still remaining, references on original cultures in these places of Jewish revitalization seem to be placed on a second plan. We can observe phenomenon of mobility in the religious practices, like Ashkenazi’s practices adopted by Sephardic, and also an adoption of the majority’s cultural practices. The identities combination, resulting from the choice of an orthodox practice, are giving birth to new communities, based on the reinvention the membership feeling, where religious criterion is now more central as the geographical origins, and in return, contribute to exceed the Ashkenazim and Sephardic categorization.
Mélanges
Ennemis intimes. La représentation des Juifs dans l’œuvre de Grégoire de tours, par Martin Quénehen
Les travaux de l’évêque Grégoire de Tours (538-594), donné parfois comme « le père de l’Histoire de France », comptent au nombre des principales sources sur l’histoire des Juifs en Gaule mérovingienne. Empruntant la démarche de l’histoire culturelle, cet article analyse le discours singulier de Grégoire de Tours sur les Juifs. Il ressort de cette analyse que la description des Juifs dans son oeuvre relève d’abord du courant rhétorique hérité de la tradition chrétienne qui décrit le Juif comme la representation de « l’Autre », le négatif des valeurs chrétiennes. Associé par Grégoire de Tours aux païens et aux hérétiques, le Juif occupe cependant une place particulière : il est un rival intérieur, un ennemi proche ou « extime », pour reprendre l’expression de Lacan.
/ Close enemies. Portrayals of the Jews in the works of Grégoire de Tours
The works of the Bishop Grégoire de Tours (a 538 – a 594) who some believed to be the « father of the History of France » are among the main sources of the history of the Jews in Gaul during the Merovingian period. Borrowing the reasoning of the cultural history, this article analyses the peculiar speech of Grégoire de Tours through his description of the Jews. From this analysis the feeling emerges that the description of the Jews in his work first results from the rhetorical trend inherited from the Christian tradition which describes the Jew as the representation of » the different », an image in the negative of the Christian values. Linked to the pagans and the heretical according to Grégoire de Tours, nevertheless the Jew stands in a particular place: he is an inside rival, a close enemy or « extimate » as Lacan would say.
Archives
De l’intérêt des archives communautaires : l’exemple de l’Association culturelle juive de Nancy, par Romain Dupré
Dictionnaire
- André Blumel, dirigeant socialiste et sioniste
- André Neher, philosophe, exégéte, enseignant
Lectures
- Céline Balasse, 1306. L’expulsion du Royaume de France, Bruxelles (Martin Quenehen)
- Béatrice Philippe, Histoire des Juifs de France. Deux mille ans d’histoire des Juifs de France (Monique Lévy)
- Grégoire Kauffmann, Edouard Drumont (Emmanuel Debono)
- Martine Poulain, Livres pillés, lectures surveillées. Les bibliothèques françaises sous l’occupation (Monique Lévy)
- Dominique Schapper, Chantal Bordes-Benayoun, Fredy Raphaël, La condition juive en France. La tentation de l’entre-soi (Martine Cohen)