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Éditorial
Ce dossier sur le « travail social » en milieu juif français après 1945 fait suite à celui que nous consacrions, il y a un an tout juste, au « moment » philanthropique des années 1800 et 1940. Il fallait en effet laisser aux quelques rares spécialistes la place et le temps de réflexion nécessaires pour cerner les mutations de la solidarité sociale juive durant l’ensemble de la période contemporaine.
Ainsi avons-nous pu déjà découvrir comment les philanthropes du xixe siècle ont succédé aux personnes charitables d’avant l’Émancipation, dispensant l’aumône au titre de l’antique Tsedaka. Soucieux de rationalité et d’efficacité, ceux-ci tiennent désormais à veiller en personne au fonctionnement des Œuvres dont ils multiplient le nombre. On s’est bien entendu interrogé sur l’existence ou non d’une manière juive de « faire le bien ». Retenons que, si dans leurs pratiques les philanthropes juifs ne différaient pas vraiment de la bonne société en général, ils s’en distinguèrent au moins par certaines de leurs motivations. Il apparaît en effet que les élites juives se livrèrent à la philanthropie avec une ardeur plus grande encore, et en développant une générosité « œcuménique » qui fut aussi une stratégie d’intégration à la nation.
Rejetant la condescendance inhérente au rapport entre les philanthropes et les pauvres, la philosophie et les méthodes du « travail social » émergent au tout début du xxe siècle en Europe et aux États-Unis. En milieu juif, elles s’incarnent dans la fondation des grandes organisations caritatives que sont l’ORT et l’OSE en Russie ou le Joint aux États-Unis. Alimentées par de vastes collectes de fonds, administrées par des managers avant la lettre, elles élaborent des programmes sociaux dûment expertisés et mis en œuvre par des travailleurs sociaux professionnellement formés. Introduit à une petite échelle dans la France juive de l’entre-deux-guerres par ces organismes, le travail social n’y acquiert véritablement droit de cité, comme en France en général, qu’après 1945. Ce dossier, magistralement coordonné par Laura Hobson Faure, cherche à analyser pour la première fois les modalités de ce tournant de l’après-guerre à travers la formation professionnelle, la prise en charge des orphelins, l’aide aux anciens déportés raciaux, aux Juifs réfugiés ou immigrés d’Afrique du Nord, dessinant par là même, en creux, un tableau de la triste situation des Juifs de France au sortir de la catastrophe.
Au titre des « Mélanges », Christiane Derobert-Ratel souligne la place de l’université d’Aix-en-Provence dans la formation des avocats juifs d’outre-Méditerranée sous la Troisième République tandis qu’Yves Chevrefils Desbiolles nous livre le second volet de son étude sur le critique d’art Waldemar-George, occasion d’approcher aussi certaines illustrations artistiques de l’après-1945. Jean Laloum signale, lui, dans une nouvelle rubrique, Tribune, les libertés prises avec la réalité par le film très remarqué d’Ismaël Ferroukhi, Les Hommes libres, selon laquelle la mosquée de Paris aurait été un havre pour les Juifs durant l’Occupation. Enfin, l’amateur pourra découvrir une riche collection de biographies ainsi que l’actualité éditoriale. Un menu varié donc, qui, nous l’espérons, donnera satisfaction à nos lecteurs…
C.Nicault
Sommaire
Dossier : Le « travail social » en milieu juif français après 1945
De la bienfaisance à l’action sociale. Introduction, par Laura Hobson Faure
La période suivant la Seconde Guerre mondiale est un tournant pour les Juifs de France qui, après les défis de l’Occupation, doivent faire face à la tâche de reconstruction, à l’échelle individuelle et communautaire. La Shoah, catastrophe sans précédent dans la vie juive, avait engendré, outre la persécution et des déportations, la paupérisation et la fragilisation de ceux qui y ont survécu. Établir des structures pour encadrer les enfants orphelins, soigner et réintégrer les déportés juifs, accueillir les immigrés juifs d’Europe de l’Est, voilà une partie seulement des tâches qui incombent aux dirigeants communautaires dans l’immédiat après-guerre. Leur investissement collectif permet de bâtir un réseau important d’œuvres sociales dont certaines travaillent dans la continuité de la résistance juive tandis que bien d’autres se créent pour répondre aux besoins spécifiques de la population juive française. Cette aide privée, donnée dans le cadre de ce que nous qualifions ici de « travail social », pallie l’insuffisance des aides publiques de l’État, lui-même débordé par l’œuvre de reconstruction nationale, facilitant ainsi la réintégration économique et sociale des Juifs après la Seconde Guerre mondiale.
Contrairement à l’œuvre de sauvetage pendant l’Occupation, qui nécessitait des prises de décision dans l’urgence, la tâche de reconstruction permet une véritable réflexion sur la meilleure façon d’aider l’autre. Ainsi commence un processus de transformation du travail social juif très bien illustré par l’exemple du Comité de bienfaisance israélite de Paris (CBIP), œuvre établie en 1809 pour secourir les « israélites indigents ». Après la Shoah, certaines pratiques de cette œuvre, jugées anachroniques et condescendantes, commencent à faire l’objet de critiques. Une véritable révolution s’engage par la suite, symbolisée par le remplacement de la responsable du service social et le changement du nom de de l’institution, devenue Caisse d’action sociale des israélites de Paris (Casip) en 1963…
/ Summary not yet available
Les organisations juives d’aide sociale et l’insertion professionnelle dans l’immédiat après-guerre, par Laure Fourtage
En France, la question de l’insertion professionnelle revêt un caractère urgent et primordial dans le contexte particulier de l’immédiat après-Deuxième Guerre mondiale. Il s’agit, dans cet article, d’examiner sa place dans les dispositifs d’aide sociale mis en œuvre envers les populations juives vulnérables entre 1945 et 1948. Au cours de cette période, une nouvelle conception de l’aide sociale s’impose parmi les principales organisations juives d’assistance : la réhabilitation par le travail devient un objectif prioritaire, voire une condition d’octroi des secours, tandis que les mesures d’assistance classique, qui perdurent, sont mises au service d’une meilleure insertion professionnelle. Il s’agit d’aider les usagers à intégrer la vie économique de leur pays de résidence, en France ou ailleurs. Une attention particulière portée à l’action entreprise par ORT-France permet de mettre à jour les conséquences de cette mutation sur les activités d’un organisme spécialisé dans la formation et le reclassement professionnels des populations juives, ainsi que sur sa place au sein de la nébuleuse d’institutions qui interviennent dans le domaine social après la guerre.
/ Jewish Social Aid Agencies and Professional Integration in the Immediate Postwar Years
In France, the question of professional integration took on an urgent and essential character in the particular context of the immediate post-World War II years. This article will examine this integration in the social service agencies set up for vulnerable Jewish populations between 1945 and 1948. During this period, a new conception of social services was adopted by the main Jewish charitable agencies: rehabilitation through work became a primary objective, even a prerequisite for receiving aid, and traditional forms of assistance, which continued to exist, were used to further better professional integration. The objective was for aid-recipients to integrate economically into their countries of residence, in France or elsewhere. A focus on the activities of ORT-France will enable us to provide an up-to-date picture of the consequences of these policies on the activities of an agency specialized in the professional training and placement of Jewish populations, as well as its place among the institutions that engaged in social work after the war.
Mutualité, fraternité et travail social chez les bundistes de France (1944-1947), par Constance Pâris de Bollardière
Dès la Libération de la capitale, les bundistes en France reprennent leurs activités d’entraide pour la population juive proche de leur mouvance. Les services de la société de secours mutuel Arbeter Ring sont alors au cœur de l’aide sociale qu’ils proposent. Aidés financièrement par le Jewish Labor Committee américain, le Bund et l’Arbeter Ring développent une aide qu’ils veulent mutuelle et fraternelle, en opposition aux méthodes philanthropiques d’institutions juives professionnalisées dans le domaine du travail social. Cependant, face aux forts besoins de la population juive en France, une telle aide fraternelle s’avère insuffisante. Cet article questionne l’ampleur et la signification de cette aide de proximité dans le contexte du développement du travail social au sein de la communauté juive française dans l’immédiat après-guerre.
/ Mutual Aid, Fraternity, and Social Work among French Bund Members (1944–1947)
As soon as the capital was liberated, French bundists began anew their social service activities for the Jewish population close to their movement. The ser-vices of the mutual aid society Arbeter Ring (Workman’s Circle) were thus at the core of the social services that they offered. Helped financially by the Jewish Labor Committee, the Bund and the Arbeter Ring developed a system of aide intended to be mutual and fraternal, as opposed to the philanthropic methods of Jewish professional institutions in the domain of social work. Nonetheless, faced with the neediness of the Jewish population in France, this kind of fraternal aid proved insufficient. This article questions the strength and the importance of this kind of fraternal help in the context of the development of social work in the heart of the Jewish community in the immediate postwar years.
Le travail social dans les organisations juives françaises après la Shoah : création made in France ou importation américaine ? par Laura Hobson Faure
Cet article analyse les transformations du travail social dans les milieux juifs après la Seconde Guerre mondiale en France en s’interrogeant sur la part qu’y eurent les organisations juives américaines. Notre enquête traite plus particulièrement du rôle de l’American Joint Distribution Committee (JDC), revenu en France en décembre 1944, et qui, dès lors, cherche à réformer les pratiques du travail social des organisations juives françaises qu’il subventionnait. Le JDC a d’abord collaboré étroitement avec ces organisations en leur imposant de nouveaux standards et en dispensant des formations à leur personnel. Cependant, en 1949, il accroit son engagement en ouvrant l’Ecole de travail social Paul Baerwald, qui offre un programme d’études d’une année, fondé sur celui du travail social aux Etats-Unis, à des étudiants venant d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Israël. Les efforts du JDC pour réformer la bienfaisance juive française a coïncidé avec un mouvement français plus large visant à professionnaliser le travail social, tout en étant un catalyseur supplémentaire vers cette réforme. Je soutiens que la transformation du travail social juif en France doit être comprise comme le produit d’une interaction à l’intérieur du monde juif, mais aussi entre le monde juif et des contextes nationaux français et américain plus larges.
/ Social Work in Jewish Organizations after the Holocaust: Made in France or American Import?
This article analyses the transformation of social work in Jewish circles in post-World War II France and asks how American Jewish organizations influenced this process. Our inquiry will focus especially on the role of the American Joint Distribution Committee (JDC), which reestablished its French presence in December 1944, and thereafter sought to reform social work practices in the French Jewish organizations it subsidized. The JDC initially worked closely with these organizations by imposing new standards and providing staff trainings. Yet in 1949, it increased its involvement by opening the Paul Baerwald School of Social Work, which offered a one-year program based on the American social work curriculum to students from Europe, North Africa and Israel. The efforts of the JDC to reform French Jewish welfare coincided with a larger French movement to institutionalize the social work profession, providing an additional catalyst for reform. I argue that the transformation of French Jewish social work can be best understood as the outcome of interaction within the Jewish world, but also between the Jewish world and the larger French and American national contexts.
Les premiers migrants juifs d’Afrique du Nord dans la France de l’après-guerre : une découverte pour les services sociaux, par Mônica Raisa Schpun
Cet article traite des premiers immigrés juifs d’Afrique du Nord arrivant en France métropolitaine au lendemain de la guerre, alors que les organisations juives accueillent encore les rescapés de la Shoah. Ces organisations, habituées à recevoir les survivants de la Shoah, plus proches de leurs sensibilités, de leur histoire, de leurs modes de vie et de pensée, « découvrent » alors en quelque sorte ces Juifs différents. Travaillant sur les dossiers individuels ouverts par le Cojasor pour suivre les difficultés et répondre aux besoins de ces familles, nous entendons tracer le profil de cette première vague de Juifs séfarades et en dessiner certaines spécificités.
/ The First Jewish Migrants from North Africa in the Postwar Years: A Discovery for the Social Services
This article deals with the first North African Jewish immigrants arriving in metropolitan France in the aftermath of the war, at a time when Jewish organizations were still dealing with Holocaust survivors. These organizations, used to receiving Holocaust survivors, and closer to their sensibilities, history, life-style and manner of thinking than that of North Africans, thus “discovered” in a manner of speaking, this different kind of Jew. Working on the case files opened by the Cojasor to address difficulties and respond to the needs of these families, this article intends to give an overview of this first wave of Sephardic Jews and illustrate certain particularities of this population.
Paris-Montréal. Des façons d’accompagner le « choc terrible » du décès d’un enfant dans les années 1960-1980, par Martin Messika
La migration juive d’Afrique du Nord vers la France à partir de la fin des années 1950 a entrainé une importante mobilisation des institutions de la communauté juive et en particulier des organisations d’aide sociale. Leur action s’inscrit dans un contexte plus vaste des évolutions des pratiques du travail social. Afin de mettre en lumière ces spécificités, cette contribution adopte un point de vue comparatiste. Il s’agira d’étudier la manière dont des travailleuses sociales de deux organisations juives à Paris et à Montréal réagissent face au décès d’un enfant dont la famille est suivie par leurs services. A partir de l’étude de dossiers personnels du Comité d’Action Sociale Israélite de Paris et de Jewish Immigrant Aid Services à Montréal, cet article entend interroger la place des émotions dans le suivi de « clients » de ces services sociaux. Cette étude de cas permet d’envisager la prise en compte des émotions à la suite d’un deuil comme une dimension du travail social.
/ Paris-Montreal: Offering Support for the Shock Caused by the Death of a Child in the Years 1960–1990
Jewish migration from North Africa towards France beginning in the 1950s brought along with it a major mobilization of Jewish communal institutions and in particular Jewish social service agencies. Their activities must be understood within the larger context of the evolution of social work practices. In order to bring to light these particularities, this article uses a comparative perspective. It looks as the way in which social workers from two Jewish organizations, one in Paris and one in Montreal, reacted when faced with the death of a child within a family being followed by their respective agencies. By studying the individual case files of the Comité d’Action Social Israélite de Paris and the Jewish Immigrant Aid Services in Montreal, this article explores the place of emotions in the monitoring of “clients” of these social service agencies. This case study enables us to take into account how emotions were dealt with following a period of mourning, as a dimension of social work.
Mélanges
La faculté de Droit d’Aix-en-Provence, creuset d’une élite juive nord-africaine sous la Troisième République, par Christiane Derobert-Ratel
La communauté juive d’Aix, essentiellement d’origine comtadine au XIXe et début du XXe siècle, semble être fort bien intégrée. C’est sans doute l’une des raisons qui incite des Juifs de France, mais aussi d’ailleurs, à poursuivre leurs études dans l’ancienne capitale de Provence, même lors de l’affaire Dreyfus. Les archives de sa faculté de Droit renferment les fiches de scolarité de quelque 83 jeunes gens, originaires d’Europe, d’Afrique ou du Proche-Orient, ayant fréquenté cet établissement entre 1894 et 1906. C’est à leur séjour aixois, mais également aux brillants parcours ultérieurement accomplis par certains d’entre eux que cette recherche est consacrée.
/ The Aix-en-Provence Law School: A Crucible for the North African Jewish Elite during the Third Republic
The Jewish community of Aix, which, in the nineteenth and early twentieth centuries, was essentially comprised of descendants of the papal Jews, appeared to be very well integrated. This is without a doubt one of the reasons that inspired French Jews, as well as Jews from elsewhere, to pursue their studies in the ancient capital of Provence, even at the time of the Dreyfus Affair. The law school archives hold the student records of some 83 young people, of European, African, and Near Eastern origins, who attended this establishment between 1894 and 1906. This study focuses on their years in Aix, but also on the brilliant career paths that some of them followed in their later years.
Waldemar-George après 1945. Le critique d’art et Pablo Picasso, Pierre Restany, Édouard Pignon… par Yves Chèvrefils Desbiolles
Caché dans le sud de la France pendant la Deuxième Guerre mondiale, Waldemar George reprend immédiatement ses activités de critique d’art après la libération de Paris en 1944. Dans l’hebdomadaire Opéra, il essaie sans succès d’imposer sur la scène artistique parisienne en 1949 un nouveau « Prix de peinture contemporaine » destiné à réhabiliter le sens de la composition chez les peintres. Longtemps ennemi de l’abstraction, Waldemar George finit par trouver à la fin des années 1950 dans le courant informel ou « tachiste » de l’avant-garde parisienne une forme acceptable d’expression par son infatigable quête de la figure humaine dans l’art. Pendant ces années, il rencontra et donna des conseils au jeune critique d’art Pierre Restany, tandis qu’il se laissait toucher par les peintures presque abstraites d’Édouard Pignon ou d’Asger Jorn.
/ Waldemar-George after 1945: The Art Critic and Pablo Picasso, Pierre Restany, and Édouard Pignon
Hidden in the south of France during the Second World War, Waldemar George immediately resumed his activities as an art critic upon the liberation of Paris in 1944. In the weekly Opera, he tried unsuccessfully in 1949 to impose a new “Award of contemporary painting” on the Parisian art scene, in order to rehabilitate a sense of composition among painters. A long time enemy of abstraction, Waldemar George eventually found, in the Informal or “Tachiste” trend of the Parisian avant-garde in the late 1950s, an acceptable form of expression for his tireless quest for the human figure in art. During those years, he met and gave advice to the young art critic Pierre Restany, while allowing himself be moved by the almost abstract paintings of an Edouard Pignon or an Asger Jorn.
Tribune
Cinéma et histoire. La mosquée de Paris et les Juifs sous l’Occupation, par Jean Laloum
Dictionnaire
- Armand Bédarride, avocat, franc-maçon (Pré Saint-Gervais, 24 avril 1864 – Marseille, 5 décembre 1935), par Roger Klotz
- Cécile Brunschvicg née Kahn, féministe et ministre du Front populaire (Enghien-les-Bains, 19 juillet 1877 – Neuilly-sur-Seine, 5 octobre 1946), par Muriel Pichon
- Clément Lévy, socialiste et élu municipal marseillais (Toulouse, 28 mai 1853 – Marseille, 16 janvier 1928), par Roger Klotz
- Raphaël Lévy, dit Ryvel, enseignant de l’Alliance israélite universelle et écrivain (Tunis, 5 janvier 1898 – Cannes Antibes, 16 octobre 1972), par Josiane-Élise Tubiana
Lectures
- Roland Lardinois et Georges Weill, Le savant et le citoyen. Lettre de Sylvain Lévi à jean-Richard Bloch et à Jacques Bigart, secrétaire de l’Alliance israélite universelle (1904-1934) (Catherine Nicault)
Marie-Brunette Spire (présentation de), Ludmilla Savitzky & André Spire. Une amitié tenace. Correspondance 1910-1957 (Catherine Nicault)
Marie-Brunette Spire (édition établie par), Jean-Richard Bloch & André Spire. Correspondance 1912-1947. Sommes-nous d’accord ? (Catherine Nicault) - Cécile Desprairies, Ville Lumière, années noires. Les lieux de Paris de la Collaboration (Jean Laloum)
- Henri Ostrowiecki, La demi-douce, récit (Catherine Nicault)
- Laurence Laz(avec des textes de Dominique Radrizzani, Laure Beaumont-Maillet, Rainer Michael Mason, Emmanuel Pernoud, Cécile Reims, Laurence Schmidlin, Pierre Wat), Cécile Reims. L’oeuvre gravée 1945-2011 (Yves Chevrefils Desbiolles)
Cécile Reims, L’Epure. Récit [autobiographique] (Yves Chevrefils Desbiolles) - Emmanuel Levinas, Parole et Silence et autres conférences inédites au Collège philosophique (Yves Chevrefils Desbiolles)